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Presse

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Herbarium

Projet lauréats de l’appel à projet jeune création 2021 d’Annecy Paysages.

Amoureux du lac d’Annecy, le connaissez-vous bien ? Sous le miroir de l’eau se dissimulent bien des trésors. Aurélien Martini et Sophie Weidler-Bauchez sont allés cueillir quelques spécimens de ce jardin invisible et les dévoilent sur les murs de la vieille ville. Comme l’herbier, enfin révélé, d’une surprenante flore aquatique.


De l’humble cueillette des souvenirs d’enfance à la rigueur scientifique des recherches en botanique, en passant par la fleur séchée entre deux pages, l’herbier est une tradition pérenne. Avec la complicité des acteurs locaux, qui travaillent à la préservation du patrimoine naturel, Herbarium remonte à la surface la flore aquatique du lac et l’offre à nos regards étonnés. Bien qu’utilisant le cyanotype, technique ancienne de réaction photosensible, l’herbier mural se pare d’une esthétique contemporaine. Au hasard de vos promenades en vieille ville, cherchez le bleu profond de ces cyanotypes et découvrez la richesse des profondeurs du lac…

BĂRĀTHRUM

2020

PHOTOGRAPHIE

FR –

Bărāthrum est né de l’exploration d’un territoire inconnu, à première vue lugubre et inhospitalier : les égouts de Bruxelles. Ce monde caché, soustrait au regard, nous échappe véritablement. Il est pourtant essentiel au bon fonctionnement de la vie urbaine et fait partie de notre quotidien le plus intime. 

Ces photographies montrent les surfaces et textures de cet espace si particulier ; un plongeon dans l’obscurité d’un dédale fait de béton et de murs suintants où la perte des repères invite à voir autrement une simple aspérité ou un amas de calcaire : Ici plus qu’ailleurs, imaginaire et réel tendent à se confondre.

NL –

De foto’s van het Brussels Riolenmuseum die door Aurélien Martini gemaakt zijn, worden van 04.07.2020 tot 05.09.2020 tentoongesteld. Deze tentoonstelling vormt het hoogtepunt van zijn eindwerk voor KASK. Het is allemaal begonnen met een verkenningstocht in onbekend gebied: de riolen van Brussel. 

Om over de riolen in « Les Misérables » te spreken, gebruikt Victor Hugo het woord Bărāthrum, wat letterlijk « ravijn, afgrond, diepte, buik » betekent. Misschien gaat deze onzichtbare wereld aan u voorbij? De sfeer is er koud en onherbergzaam. En toch maakt deze wereld deel uit van ons meest intieme dagelijkse leven. De foto’s richten onze aandacht op de texturen. Ze dompelen ons onder in een universum van beton, druipende muren, ruwe structuren en kalkafzettingen. 

Laat je meeslepen in dit universum waarbij je al het bekende loslaat: hier komen de denkbeeldige en de echte wereld samen.

EN –

The photographs of the Brussels Sewer Museum taken by Aurélien Martini are on display from 4 July to 5 September 2020. This exhibition is the culmination of his final assignment for the Académie Royale des Beaux-Arts (ARBA). It was born from the exploration of an unknown space – the sewers of Brussels. 
To describe the sewers in « Les Misérables », Victor Hugo uses the word “Bărāthrum” which literally means « ravine, pit, abyss, belly ». Perhaps you are in the dark as to this obscure landscape. It can seem cold and inhospitable. And yet it is part of our most intimate daily life. These photographs focus on the texture of this hidden environment. They immerse us in a world made of concrete, dripping walls, rough surroundings and lime deposits. 
Let yourself be carried away into this universe while losing your bearings: in this place, the real and the imaginary blend into one.

CHARCOAL

2019

PHOTOGRAPHIE

FR – La série Charcoal est le fruit d’une déambulation d’un an dans les forêts incendiées du sud de la France. Pendant l’été 2016, la région PACA a connu de nombreux incendies. 

Deux ans plus tard, j’ai parcouru les hectares de forêts brulées à Vitrolles, au Nord de Marseille, et au pont de Mirabeau, dans le sud Lubéron. 

Des paysages lunaires jusqu’aux sous-bois renaissants, les stigmates persistent. Des arbres morts, brulés, calcinés laissent paraître ce qu’a été l’enfer de cet été-là.

EN – Charcoal, a 168x240cm 10-image-series. Laser printed on 100g paper sheets, collage made on plywood boards.

The Charcoal series is the result of one year’s worth of hicking in woods that have been decimated by wildfires in the south of France. The PACA region has seen a rise of wildfire’s during the 2016 summer.

Two years later, I walked through acres of burnt forests in Vitrolles, north of Marseille and near the Pont de Mirabeau, in the southern part of the Lubéron.

From lunar landscapes to the re-birth of the undergrowth, the scars are still showing. The dead, burnt, charred trees tell us the story of what a terrible summer it must have been.

Vue d’exposition série Charcoal, Impact, 2019, Bruxelles

Hortus Meo

Hortus Meo est une série composée de 8 tirages pigmentaires sur papier Hahnemühle Photo Pearl 310gr, 30x40cm.

FR – Cette série de photographies rassemble une collection d’images formant un herbier, un jardin imaginaire.

Ces images m’ont permis d’expérimenter et de questionner un territoire réduit (ma table) et les limites techniques des appareils photographiques numériques. Ici se mêlent macrophotographie, sur et sous exposition, flou, flash et gros plan.

EN – Hortus Meo is a series of 8 pigmentary prints develloped on 30x40cm, 310g Hahnemühle Pearl Photo Paper.

This series of photographies congregates a whole collection of images that portray a herbarium, an immaginary garden.

These images allowed me to experiment, reflect on a small area (ex: my table) and test out the technical boundries of the numeric camera. Hortus Meo conflates, macrophotography, flash, blurriness, close ups, over and under exposures.